Il y a un an, le 16 septembre 2022, à Téhéran, la police iranienne assassinait Jîna Mahsa Amini, suite à son arrestation pour un voile “mal porté”. Le meutre de cette jeune femme kurde a fait éclater un énorme soulèvement populaire dans tout le pays, aux cris de “Jin, Jiyan, Azadî” (femme, vie, liberté).
Les manifestantes et manifestants ont subi une répression sans merci : de nombreuses personnes ont trouvé la mort dans la rue et dans les geôles du pouvoir, de nombreuses autres ont été emprisonnées ou condamnées à la peine capitale.
La mort de Jîna a été l’étincelle, elle est le symbole de l’oppression qu’endurent les peuples d’Iran et d’ailleurs, en particulier les femmes, les Kurdes et les autres minorités ethniques. “Les différents mécanismes d’oppression pesant sur la personne de Jîna ont fait de sa mort”, comme l’indique sa pierre tombale.
Depuis des décennies, l’Etat islamiste iranien combat les minorités ethniques par la répression politique, la violence et la colonisation. Il combat les femmes en exerçant un contrôle sur leur vie et leur corps, toute tentative de résistance faisant risquer à ces femmes les pires sévices ou même la mort, comme Jîna. N’oublions pas non plus ces milliers d’écolières, de collégiennes et de lycéennes empoisonnées au gaz dans leur établissement scolaire ces derniers mois.
Partout, il faut poursuivre la lutte pour l’autonomie des peuples, pour la révolution des femmes et pour une société réellement égalitaire et démocratique. L’Offensive appelle à participer aux événements de commémoration du meurtre de Jîna et de la révolution qui l’a suivi.
Lille : rendez-vous samedi 16 septembre 2023 à 17h place de la République pour un rassemblement suivi d’une manifestation