Ce mercredi, de nouveau, l’Offensive sera présente à la traditionnelle manifestation du 1er mai puis à la fête de la Soupe à Wazemmes durant laquelle vous aurez l’occasion de goûter notre toute nouvelle recette de l’écologie sociale !
De leur côté, les bourgeois·es et les fascistes, cette année encore, nous servent une soupe toujours plus indigeste :
- Génocide à Gaza dont toute dénonciation, même institutionnelle, est réprimée violemment en toute impunité par l’Etat et ses chiens de garde médiatiques et policiers ;
- Répression de la révolution kurde par l’armée Turque accompagnée de même d’attaques répétées des institutions des pays européens sur la communauté kurde et toutes ses tentatives de dénonciation ;
- Guerre lunaire en Ukraine dont on ne compte déjà plus les victimes civiles comme militaires et qui profite, comme chaque guerre, à la vente d’armes majoritairement au profit des pays occidentaux ;
- Projet EACOP néocolonialiste de Total qui s’apprête à ravager l’Ouganda et la Tanzanie.
Accompagnée de produits locaux toujours plus salés :
- Fuite en avant autoritaire de Macron, Attal et leurs ami·es bourgeois·es ;
- Multiplication d’actes fascistes partout en France, nous ne citerons que les tags et vandalisations répétées de notre local au 41 rue de Valmy dans le centre de Lille ;
- Destruction des écosystèmes locaux à commencer, à Lille-même, par la Friche Saint-Sauveur qui sera bientôt ravagée par les tractopelles et autres engins de chantier…
A cette soupe nauséabonde que les capitalistes bourgeois et leurs amis fascistes nous servent en permanence et qui n’est plus supportable, il est temps d’opposer la recette d’un projet de société émancipateur. Ce projet de société pourra s’appuyer sur l’écologie sociale et le municipalisme libertaire, qui posent des bases de démocratie directe (une personne équivaut à une voix), de mandats impératifs et révocables (pour lesquels des personnes élues appliquent uniquement les décisions des assemblées qui les élisent), de modes de consommation décroissants qui utilisent la technologie de manière raisonnée, de répartition des richesses, des responsabilités et des pouvoirs qui ne discriminent personne selon ses origines, sa religion ou son genre.
Face à la fascisation de notre monde, à la destruction des écosystèmes et au climat de guerre permanente qui s’installent, nous ne pouvons plus nous permettre la déroute et la désunion actuelles. Il est urgent que nous nous organisions, d’abord localement et concrètement, pour recréer des espaces de décision véritablement démocratiques et incarner un projet de société libérateur qui pourra ensuite se répandre comme une tâche d’huile sur des régions toujours plus grandes. Nous n’avons plus le temps : passons à l’offensive écologique et sociale !