Grévistes, manifestantes et manifestants, bloqueurs et bloqueuses, salut à toutes et tous,

Vous l’avez trouvé comment vous votre lundi soir, devant votre mairie ou devant votre poste ? On a fêté l’échec du vote de confiance, mais ça avait une allure de mise en scène, on est d’accord ?

Dans la catégorie chorégraphie régionale, on a le vote abstentionniste de Violette Spillebout qui s’offusque que François Bayrou n’ait eu aucun mot pour les victimes de Betharam. Elle s’en rend compte que maintenant qu’elle est encartée Macroniste depuis 2018 ? Rappelons-lui, la proposition du parti présidentiel pour lutter contre les violences faites aux enfants c’est un budget de 4 millions d’euros par an, alors qu’il en faudrait 10 comme évoqué dans le rapport de la CIIVISE. Elle se cache derrière une éthique quand ça l’arrange, l’argument ne passe pas.

Et l’argument de responsabilités de François Bayrou non plus d’ailleurs…

Ne nous faisons pas d’illusion, dans les ministères le bruit courrait avant le début de l’été que le gouvernement serait censuré à la rentrée. Lundi, notre premier ministre est venu nous expliquer que la dette était un problème grave. Il a parlé de « souveraineté perdue » au profit de 60 % de créanciers étrangers.

Qu’ils nous expliquent en quoi consiste la « souveraineté nationale » quand on laisse un banquier à la tête de l’État, et qu’ils nous expliquent comment les capitaux restent en France quand ils ont démantelé nos industries et fait des cadeaux fiscaux aux milliardaires depuis le début de leur mandat.

Qu’ils nous expliquent à quel moment les banques et les fonds d’investissements sont devenus des « étrangers », alors qu’ils les servent depuis longtemps avec une grande familiarité.

Alors, ils veulent nous faire peur, nous assommer avec des chiffres, pour nous pousser à accepter qu’on ne connait pas d’autre alternative au capitalisme. Ils utilisent la dette comme outil de domination en nous la mettant dans nos pattes pour justifier de nous vider les poches.

C’est leur moyen de renforcer leur emprise sur nous, de nous dire que nous devons payer pour leur mauvaise gestion. Trop tard. On a fêté le départ du sénile lundi, on a bloqué les rues, on fait grève et on manifeste aujourd’hui. Et demain, on ne s’arrêtera pas.

Demain, que faire ? Nous avons des urgences à gérer, et elles sont sociales et écologiques. Et pour cela, on n’a pas la moindre intention de compter sur eux. On ne veut pas de leur modèle mortifère. On veut le pouvoir de décider nous-mêmes comment subvenir à nos besoins et nous organiser pour y parvenir.

La solution est là, elle s’appelle le municipalisme libertaire.

Nous devons nous organiser, collectivement. Nous devons créer des assemblées populaires, des espaces de démocratie directe. Nous devons reprendre le contrôle sur nos conditions de production et de consommation. Ce n’est pas en changeant de ministre, ni en attendant un plan miracle qu’on va y arriver. C’est en construisant un contre-pouvoir à ce système qui nous aliène.

Alors, rejoignons-nous. Construisons un mouvement social qui soit pérenne. Organisons-nous pour les jours qui viennent. Préparons-nous, car il nous reste encore du travail à faire. Et nous invitons celles et ceux qui se reconnaissent dans notre discours à venir à notre rencontre, afin de passer ensemble à l’Offensive.

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