Dimanche 16 février, les camarades de Young Struggle Paris ont subi une agression sans précédent et d’une violence inouïe. 30 fascistes se sont introduits dans le local où était organisée une projection du film Z, de Costa Gavras, qui présente justement la montée violente de l’extrême-droite en Grèce.
Un militant de la CGT a été poignardé et d’autres ont été passés à tabac avant que les coupables s’enfuient en criant « Paris est nazi ! ». Aucun doute sur la signature laissée sur le panneau du local de l’ACTIT, lieu de la projection : une croix celtique et l’emblème du Kop of Boulogne, groupe de hooligans du PSG composé de néo-nazis.
Cette attaque n’est évidemment pas isolée.
Elle s’inscrit en continuité d’une série d’actes de
violence et de meurtres perpétrés à l’encontre de la communauté kurde à Paris ces dernières années comme l’illustrent les assassinats de six personnalités kurdes en plein Paris en 2013 et en 2022.
Au-delà de ces violences contre la communauté kurde, l’extrême-droite se déchaîne ces derniers mois : tabassage de personnes de gauche à Angers, violence sur un élu de gauche à Rennes, ou encore attaque contre la France Insoumise à Bordeaux.
Dans un climat d’extrême-droitisation du monde à vitesse grand V, ces militants fascistes agissent en toute impunité. En particulier, la déferlante provenant d’outre-atlantique, avec son lot de saluts nazis et de décrets transphobes, anti-immigration, anti-écologie, anti-service public, tend à tout normaliser et à tout banaliser.
Cette offensive de Trump et compagnie n’est que l’aboutissement d’une longue progression de l’extrême-droite dans le monde à laquelle elle donne un coup d’accélérateur sans précédent. Partout, des gouvernements ultra-libéraux, réactionnaires voire carrément fascistes pratiquent un capitalisme décomplexé, restreignent les libertés et tuent des personnes issues de minorités, à commencer par la France.
L’état de consternation passive dans lequel se trouve la plupart d’entre nous doit cesser.
Nous devons impérativement réagir et nous organiser, à la base et sans attendre de directives. Pour cela, une multitude de collectifs comme l’Offensive existent et ouvrent la voie vers un autre modèle de société multiculturelle, décoloniale, féministe, écologiste et antifasciste où les richesses et le temps de travail seraient équitablement réparties et notre environnement préservé.
Contre la vermine fasciste, rejoignez-nous et construisons ensemble notre alternative : passons à l’offensive !



